5 Mai 2275, c’est le Vendredi.
Dans la région sub tropicale de l’ancienne région parisienne. Une équipe de scientifique, ils sont 4, fait des recherches biologiques.
C’est une bonne journée, il fait 47 degrés.
Sous les arbres de 20 mètres de hauts et au milieu de la végétation luxuriante malgrés l’humidité pesante les 4 scientifiques habillés en combinaison (bleu pour les hommes roses pour les femmes) s’affairent à prélever des échantillons, lorsque l’un d’eux s’écrie.
« Hé regardez il reste une habitation là bas ! »
En effet derrière des buissons apparaissent les murs d’une maison sans toit.
Intrigués nos 4 scientifiques s’approchent pour voir.
C’est une bâtisse, il ne reste plus que les quatre murs et un rideau en fer ultra rouillé à moitié ouvert.
Elle a l’air d’être sous l’emprise du lierre et de tout un tas de plantes grimpantes.
Une force attire inexorablement les 4 personnages.
Ils rentrent en se baissant pour éviter le rideau de fer.
Il ne reste plus grand-chose, de ci de là quelques éléments de bureau dans cette pièce qui ressemble à un garage, d’ailleurs il y l’épave d’un vieux scooter encore sur la béquille avec des outils tout autour.
« Vous croyez que c t un ancien garage ? » dit le premier
« Ça m’étonnerait c’est petit ! » dit le second
« Oui regardez sur les murs, il reste des affiches » dit la troisième – il y a une femme sinon c’est moins bien –
Effectivement sur les murs on distingue quelques photos de musiciens, d’affiche de spectacle même une carte des états unis …
Ils sont comme subjugués par cet endroit somme toute complètement désué.
Il y règne une ambiance apaisante presque mystique comme dans une église.
Le quatrième larron lui ne participe pas à la discussion, il est au fond de la pièce à droite et essaye de dégager ce qui lui semble être une porte. Après avoir retiré quelques planches et arraché tout le lierre, enlevé 2 ou 3 pierres il parvient enfin à faire apparaître une porte du moins ce qui l’en reste.
Il appelle les autres.
« Venez voir j’ai trouvé l’entrée d’une cave ! »
Un escalier qui se termine sur une porte en fer indique effectivement l’entrée d’un cave.
Sans se poser de questions ils descendent. - C’est dingue cette manie qu’ont les gens de descendre dans les caves des maisons abandonnées-
En arrivant en bas l’un d’eux allume une lampe qui d’un coup révèle la pièce.
Cette pièce est étrangement sèche pas d’humidité, pas de végétation, pas de poussière. Les murs sont même encore recouverts de moquette rouge et bleu.
Ils sont bouche bée. Personne ne dit rien. En même temps avec la bouche ouverte c’est dur.
Au milieu de la pièce il y a une sorte de tonneau sur le quel est posé une boite, plus exactement un étui.
C’est pas commun. Ils s’approchent. C’est un étui rigide en faux cuir marron, il est comme neuf. L’un deux l’ouvre. Dedans apparaît une superbe trompette dorée scintillante, une légère musique semble en sortir, douce comme une mélodie de boite à musique. Ils ont tous les yeux écarquillés. Ils entendent bien la musique mais dans l’ambiance générale ça semble normal.
Sur le couvercle intérieur de l’étui y a mot sur un papier plié.
La femme le prend et lis à haute voix. « Personne joue en et tu verras la magie » elle relie en fronçant les sourcils et en insistant sur les mots comme pour les éclaircir « Personne.. joue en et… tu verras la magie..la magie »
« Ca n’a pas trop de sens ?!? » dit elle
Le premier a sorti la trompette, et la regarde attentivement.
Le second fait tourné dans ses mains l’embouchure.
Il la donne au premier qui l’embouche et commence à vouloir essayer de jouer.
La femme reste intrigué par le message, elle s’aperçoit qu’il se déplie elle le lit rapidement et hurle « Non attends !! » C’est trop tard le premier vient de jouer une note à la trompette. La porte d’entrée se claque et l’escalier s’effrondre et une genre de rumeur sourde se met à raisonner partout dans la pièce. Ils sont tétanisés. Que se passe t il ?
La femme démoralisée, sans un mot, tend le bout de papier déplié aux 3 autres. L’un d’eux lit « Personne n’est venu à l’atelier trompette depuis des années, j’ai beau attendre rien quedechi que dalle peaudezob et je suis coincé ici jusqu’à que tu prennes ma place, prends cette trompette joue en et tu verras la magie de l’atelier trompette renaître pour l’éternité. P.s : TASD’CONS »
Tous ensemble ils se mirent à Hurler « NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNNNNNN »
Dehors tout en haut des arbres au milieu des oiseaux et du vent la seule clameur qu’on pouvait distinguée c’était un rire grave et sadique.


Viendez à l’atelier trompette !
Soyez pas vache Viendez me libérer !!!!
À partir de 18heures jusqu’à 20 heures.